Qu'est-ce qui se passe vraiment au Brésil?
Pour tous ceux qui veulent comprendre ce qui se passe au Brésil maintenant, dans la vue d'un blogueur indépendant, ça y est:
1 - Dilma Roussef, notre président du PT (Parti travailliste) a souvent été accusé de promouvoir un gouvernement réformiste, sans apporter de modifications substantielles - qui est considéré comme une mauvaise chose pour ceux qui s'opposent à elle du côté gauche. Ceux situés à la droite du spectre politique disent qu'elle et Lula sont communistes et l’appelent a elle et a notre ancien président toutes sortes de mauvais noms et s'opposent à tout ce qu'elle et son prédécesseur ont fait en faveur des pauvres et des faibles classes moyennes, en essayant de menacer la stabilité à chaque minute, en exprimant des soucis permanentes et de vives critiques par les plus puissants, oligopolistique, les médias traditionnels d'aujourd'hui.
1 - Dilma Roussef, notre président du PT (Parti travailliste) a souvent été accusé de promouvoir un gouvernement réformiste, sans apporter de modifications substantielles - qui est considéré comme une mauvaise chose pour ceux qui s'opposent à elle du côté gauche. Ceux situés à la droite du spectre politique disent qu'elle et Lula sont communistes et l’appelent a elle et a notre ancien président toutes sortes de mauvais noms et s'opposent à tout ce qu'elle et son prédécesseur ont fait en faveur des pauvres et des faibles classes moyennes, en essayant de menacer la stabilité à chaque minute, en exprimant des soucis permanentes et de vives critiques par les plus puissants, oligopolistique, les médias traditionnels d'aujourd'hui.
2 - ceux de gauche aussi accusent le gouvernement de façon permanente et essayent d'élever des obstacles à chaque plan de développement ou projet qu'elle présente, et même quand ils perdent de longues batailles juridiques, ils vont sur l'aide de centaines de blogs et les ONG pour diffuser leurs opinions dans la société et même en dehors du Brésil et de créer une image négative de notre gouvernement. Selon eux, un autre monde est possible, mais ils ne parviennent pas juste a nous expliquer comment cela pourrait être réalisé et où obtenir le soutien politique nécessaire pour le faire. Utiliser l’electricité de plantes hidroelectriques est considéré comme un crime élevé, par exemple, même si c'est renouvelable et moins cher que n'importe quelle autre forme d'énergie, nous devons promouvoir le développement dont nos gens ont besoin et aspirent. Même les autochtones, qui partagent désormais une norme culturelle double, consomment de l'énergie. D'autres sources ont également été développés et obtienent l'investissement public, mais qui ne suffiront jamais à rendre les gens qui critiquent heureux, parce que le but réel semble être la critique et le reproche permanentes. Bien installés maintenant dans de nombreux syndicats et associations universitaires, ils ont aussi un fort pouvoir d'influencer les gens et en interférir politiquement.
3 - Tous les partis qui sont restés mécontents d’avoir perdu les dernières élections (Dilma a remporté à une large majorité de 56,05% des voix, contre 43,95% accordée aux candidat José Serra), veulent maintenant se venger et se rebeller contre Dilma, suivant un modèle international de soulèvements dans les pays autocratiques. Ce n'est pas le cas du Brésil. Nous avons eu des élections justes, ça a été accepté par tous, mais maintenant certains veuillent tourner les tables et coincer Dilma en menaçant la stabilité économique et politique. Les média de droite cherchent à promouvoir l'inflation (croyez-moi!) Et les partis et les médias (surtout les médias alternatifs, en utilisant Internet) de gauche font la même chose par d'autres moyens, comme induisant serveurs publics a exiger des augmentations de salaire et les rebeller aussi.
4 - Un facteur additionnel sont ces groupes qui essayent de créer un chaos anarchique international en utilisant Twitter et autres moyens rapides, se cachant derrière des masques et des choses comme ça, sous des prétextes oniriques que nous devons nous gouverner sans aucune sorte de gouvernement élu ou de leadership. Ils servent à la fois les extrémistes de droite et de gauche, qui dans ces dernières marches ont utilisée (certains d'entre eux) leurs masques et ont montré des signes avec leurs vagues propositions de «démocratie directe» ou «démocratie liquide» ou «globalrevolution».
5 - Les marcheurs ont un comportement à double face: ils provoquent la police pour créer réaction maximale, alors qu'ils filment quelqu'un avec un signe «de la paix» ou blessées pour dire que la police a réagi de manière excessive ou utilisé brutalité inutile. En outre, ils induisent les gens à prendre les bâtiments publics et même de les casser ou y mirent le feu, afin de forcer la répression.
6 - Nous, les quelques 56 millions de personnes qui ont voté pour Dilma et le PT, sommes beaucoup plus, en nombre, que les 1 million de personnes qu'ils ont pu, à l'aide de l'activité intensive de l'Internet, appelé à protester et même vandaliser certaines de nos villes . Nous représentons mieux le pays et sommes pas encore nous levés, mais je crois que nous pourrions avoir à faire bientôt, pour montrer que nous ne voulons pas n'importe quel genre de coups dans notre cher Brasil (on l'écrit avec un «s»): pas de droit, ni anarchique, ni à gauche.
7 - Chaque minute de »révolte» induite nous côute beaucoup plus que les 20 cents d'augmentation de tarifes publiques qu'ils voulaient forcer le gouvernement à réduire, ce qui a enflammé ce genre de rébellion, de déclarer peu de temps après qu’il était en effet un prétexte. Ça oblige l'inflation à monter, ce qui est néfaste surtout pour les classes les plus pauvres, et rend les investisseurs suspectes. Avec moins d'investissements et plus d'inflation, causée par une instabilité forcé, les recettes publiques et l'activité économique peuvent diminuer et le gouvernement devra faire face à des problèmes pour remplir son budget, ce qui nous touche a tous. En outre, cela va coûter plus cher que la Coupe de football ou les Jeux olympiques que nous avons été honorés d’accueilir, dans lesquels nous pouvons dépenser quelque chose comme 2 ou 3/10 de notre budget annuel pour l'éducation et la santé, mais qui permettra de créer des emplois, accroître le tourisme et de bénéficier également le pays à long terme.
8 - La principale devise des marches, ‘l'indignation à la corruption politique’ autoproclamée cache le fait réel que nous vivons dans le capitalisme, qui essaie vraiment de corrompre les structures, mais jusqu'ici toutes dénonces ont été minucieusement investiguées et condamnées par le plus important tribunal du pays, même quand ils n'avaient pas de preuves ... La corruption n'a jamais été aussi bien dénoncé et si sévèrement punie, mais encore, les deux extrêmes disent que c'est un problème majeur qui doit être résolu par la prise du pouvoir des politiciens et de donner aux gens et aux organes de contrôle comme le Ministère Publique - même s’ils ne nous expliquent pas comment ce pouvoir sera donnée et dans quelles limites ou règles il doit être exercé. Surtout, ils appellent à «des réductions de salaire" stupides et innefectives pour les politiciens, qui peut remettre en politique, les gens encore moins préparés et oportunistes, ce qui représent désormais une partie très faible de notre budget trillionaire.
9 - En douze ans de PT, la famine a diminué à une fraction de ce qu'elle était avant, à moins de la moitié, et la misère aussi, pleinement reconnu par la FAO et d'autres organes de l'ONU. 40 millions de personnes ont été autorisées une certaine mobilité sociale, en passant des classes économiques E, D et C aux classes D, C et A. La mortalité à la naissance a fortement diminué, l’évasion de l’école aussi. L'enseignement du troisième niveau (l’université) a été mis à la disposition des millions d'autres au moyen de PROUNI, qui est un programme du gouvernement pour les bourses. 40 mille personnes étudient à l'étranger aux frais de notre gouvernement, dans des universités comme Bologne, Harvard, la Sorbonne, parmis d’autres.
10 – Il y a beaucoup à faire et beaucoup a été déjà fait. Essayer d'utiliser des méthodes criminelles et injustes pour instabilizer un gouvernement est une mauvaise chose, un acte lâche, un pari irresponsable. Je suis brésilien, j'ai étudié dans les écoles publiques, je peux parler quatre langues étrangères et avoir un diplôme en administration des affaires, je travaille pour l'Etat (au système judiciaire, comme un simple fonctionaire), je réalise un assez bon séjour et je vois mon pays fait de mieux en mieux pour ceux qui, comme moi, ou qui sont nés plus pauvre que moi. J’ai vécu dans un appartement a deux chambres, tout petit, avec toute ma famille, pendant vingt ans (cinq personnes et des chiens), j'ai amélioré socialement avant même que le PT est accedé au pouvoir, mais je peux voir la valeur de l'éducation publique et tout ce que le PT et Dilma font pour ceux là, au dessous, même en proposant d'utiliser tous les revenus provenant de la réserve d'huile de pré-sal à l'éducation, à la résistance de la droite Congrès.
* Je vais bientôt le traduire en d'autres langues aussi. Désolé pour la longue, longue lettre!
RJ
Brasil
Parabéns, excelente o texto!
ResponderExcluirVou mandar para uma sobrinha que mora nos EUA, jornalista, de direita; e para uma amiga virtual, francesa, de esquerda.
Abraços!
Obrigado, Itárcio! Uma das minhas idéias é justamente levar a quem mora lá fora uma versão diferente, independente, dos fatos e realidades daqui. Abraço!
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